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10 novembre 2008

Poems - 20

Dernier d'une petite série sur l'art, l'homme, l'artiste, l'amour et le monde,
Merci pour vos lectures, Onicosmo.

De chair ivre

 

Vite évidente, Johanne m’évite

Sans recours, pleine de distance

Je vois sa silhouette qui périclite

S’éffaçant dans le souvenir, son esquisse

 

Quelques traits se figent sur le papier

Ma mémoire s’attache au dessin nié,

à ses couleurs chaudes. De son corps

Jaillit encore un souffle et un effort

 

Dans ma triste solitude, je murmure

Quelques mots qui lévitent et me quittent

S’éloignant dans la nuit noire et obscure

Pour se loger dans son intimité secrète

 

Un antre féminin, un mystère extatique

 

L’élévation de mon esprit dans les sursauts solaires

Au petit jour, l’éveil s’affiche, ardent

Et quand l’aimée resurgit, soudainement

Un voile m’irrite l’iris qui, de froid, se déguise polaire

 

Métamorphose

 

Le temps d’une journée, au fond de l’instinct

Nait un amour nouveau, plus grand, plus violent

Une passion suffocante qui me brûle l’intestin

L’amour du perdu, du lointain, de l’absent

 

Sous son emprise, le sang est bouillant

Du manque éclot une beauté, une idée pure

L’art se fait vivant, dans une rage massacrante

L’artiste vient au monde dans la rupture

 

Nicolas Marion, Le 10/11/2008

De_chair_ivre

  

 

 

 

 

 

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