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18 juillet 2009

Poésie parlée - 5

Pense et Mourir


Tain’, juste sur l’ouverture des absences

Dès l’amour sous les feuilles bruissantes,

Infinie profondeur de la répétition

Une vie comme des samples bouclés, en ceinture

Durant des instants sur l’espace incertain

Un crétin délicat passe la main

Et il regrette

Les autres instants pourrissant l’air

Dès un bonheur facile et désirable

Entièrement

Il périclite comme un break

Burn out, un site dévasté par la vie, shoot Impec

Comme d’enfance je rêve d’un rider né

De la route à l’effigie sournoise d’une trêve

Jeu de rôle s’envoûte, déclasse la def s’éfface

Un rêve, putain un rêve

Lancinante attente d’un rêve saint

Un ver dans les reins

Doux et tendre effet de sentiment gratuit

Une après-midi de soleil dans les rues grises de bruxelles

Au bord des rampes, au bord du rire

On sait qu’on vit l’ordre de la vérité

Et qu’on aime, sans doute possible, toujours

Au fond de nous même

Dans la destruction

L’éternelle lumière de cette attention secrète

Le mystère de l’ambiance

Tout entier dirigé vers un être

Une fête

 

Onicosmo, 18/07/2009

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3 mai 2009

Poésie parlée - 4

Pensoésie


Soy libre

Je suis bon

 

Soy bueno

Je suis beau

 

Sont-ils ?

 

D’un ami mort

D’un langage mort

D’un ami langage mort

Et L’ami-langage-mort est-il mort ?

Mais

 

Sont-ils ?

Ou Sont-ils abolis ?

 

Un don d’implicite

Un pli masque

Un pli ment

Compliment à la langue

Comme ce qu’est cette magie

De l’image-hymne au satori

Que sont-ils, ces délires du poème ?

 

Sont-ils ?

 

Comme dans une mélodie de l’évolution

Un progrès qui a vu son jet de dé

Au hasard, un chiffre

Tout a changé très vite

Une mathématique du ryhtme, un filtre

Une forme qui surgirait

Telle une balle tirée en l’air

[Quelle scène ?]

Née sous un mauvais signe

La poésie demeure solitaire et maudite

[Quels jeunes ?]

Interdite

Mais ces cris, qui ?

Sont-ils ?

Sont-ils les sons ?

 

Onicosmo – 03/05/09

dead7

21 avril 2009

Poésie parlée - 3

The murder of

 

Sur le coup de fil des jambes humides

Sur les steppes huileuses de nos peaux

Respectives filamenteuses en serpentins

Derrière des dehors de fêtes éternelles

Derrière tout ça se dessine un nid

Une courbe antre-eau-peau-morphe

Calor joyeuse de relation fiévreuse

Sirop artistique pour la folie

Maladie compulsive de la volonté séculaire

Carnage de laboratoire

Vous évitez de cette façon la résiliation de votre contrat

Les coordonnées pour votre mise en demeure

Régler les factures des suicides passés

Héritage gelé dans du carbo-glace liquoreux

Savoir de la sélection

« Hors champs, éclipse narrative »

L’atelier filme la langue comme un paysage

Un documentaire qui comble les vides de l’intrigue

Grand classique – symphonie – modernité

Créer l’illusion de l’improvisation

Jargon groupusculaire indéterminable

Critiquable confidente et amie

Un flou illusoire de l’Est

Pour régaler l’assemblée de couscous bon marché

 

Le déroulement de l’intrigue se passe intégralement en hors-champ

 

© Onicosmo, le 21/04/09

e10_rasidence_issoudun_2004

26 mars 2009

Poésie parlée - 2

Note: Toutes les phrases écrites en police et/ou caractère différent sont des "samples" textuels, provenant de texte musical, du cut-up. Bonne lecture

K(c)ut-on

Des panoramas d’idées, pornographies d’images

On retient notre souffle

On a rien pour nous, on hésite

[Indices de lenteur...]

Dans les couleurs, on croit voir une alliance déjantée de symboles

Dans les sons – Scène de meurtre et police démontée - des arrangements puissants, pensés, dansants

Dans les images, clés d’analyse, des agencements instantanés

On est tyrannisé

Pourquoi ?

Parce que nous sommes sans réponses, sans rien

Dans un corps déjà trop fénéant pour survivre à ses propres appels

On ne se levera pas,

Terrorisés, effrayés, faux et surjoués

Baliser des territoires

Mitonner des terroristes, black Panthers

Le free Jazz de chicago, colonial

Underground resistance dans les sphères de la techno 

Un bon dosage  d’exaltation  et de réflexion

Je n’ai plus confiance en la démarche humaine en général. Ce qu’on cherche, on le cherche volontairement à côté / Donnant la parole à un discours jusque-là censuré 

Plus rien de vital ne sort de nos entreprises. On vise la conservation, un léthé d’enfer

Si seulement il nous était permis d’aimer, sans penser

sans devoir croire qu’on a encore des bénéfices à en tirer

En ce début de siècle, c’est l’amour même qui a disparu – déformé dans les médias mainstream

De lui on s’est lassé, comme des anciens dogmes

Recentrer l’homme pour enfin s’en passer

A part la jouissance éphemère, que nous reste-t-il ?

Dans notre course, on ne cesse de trébucher pour faire mine ensuite de ne pas être tombé

On ne va plus au monde avec l’ouverture de l’amour

Notre seul rempart, c’est l’hostilité : plus de partage, mais de l’imposition

S’imposer au monde comme si celui-ci nous avait rejetés!

Critique avec la connaissance et l’expérience, comme si celles-ci nous avaient menacés !

Notre art est toujours déjà périmé ?

Qu’est-ce donc à dire que l’homme possède l’artifice poétique ?

On ne saisit même plus qu’on a un rôle à jouer, A priori plus sentimental que politique

Pour nous, le monde est un terrain de jeu gardé par des chiens rageux !

Donc on enjambe plus les grilles du monde, de peur de se faire manger

On ne joue plus avec la vie, on la subit en la transformant en plaisir d’y séjourner

On est jaloux de ce qui nous a précédé

Si on continue, on finira par avoir honte de notre temps,

Celui qui nous est accordé : [écho à de squelettiques arpèges acoustiques d’un folk désabusé ] 

Le cours du temps semble s’être stoppé, vu que plus rien de grand ne s’y passe pour le déterminer – L’homme chante les mains de sa grand-mère

Ainsi notre imagination n’amène plus que des perspectives érronées, tronquées :

Trop ambitieuses que pour être réalisées

La claque est trop brutale pour être digérée

ILS DEMONTRERONT QU’AUCUN COUP DE FEU N’A éTé TIRé DE L’INTéRIEUR

Si aujourd’hui on asseyait la beauté sur nos genoux,

On dirait d’elle qu’elle est handicapée !

L’alchimie du verbe est lointaine quand on lit nos poèmes

[Voire la transparence, des visages livides d’hommes en sursis, fantomatiques jusqu’à leur éventuelle résurrection]

Dont le sens s’est peu à peu confiné, peu à peu réduit à des considérations injustes sur ce qui nous est donné à vivre

Notre âme se dessine maintenant comme un océean dans lequel on ose plus plonger – PHRASéS DE L’ABÎME - parce qu’on ne sait plus nager.

L’enfer des villes est magnétisé

on est attiré vers la lumière artificielle comme des aimants involontaires

Que peut-on dire de nous ?

Qu’on est désolidarisé, qu’on avance seul, que notre être est solitaire

Détachement et courtes furies

Une meute de loups désolidarisés

Onicosmo, 25/03/09

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19 mars 2009

Poésie parlée

Annulé

 

Quelques routes sont dépassées,

Quelques chemins déroutés

Une série de sérigraphes qui perdent l’à part

Une série d’artistes qui serrent les cartes

D’épitaphes en récit d’affres malheureux

De prises de claques, de notes qui fracassent ces rubriques

Ces commentaires aphones, qui perdent leurs voix

Bric-à-brac fourmillant d’art schmet, d’allemagne

D’Ivoire d’afrique, en France comme en Espagne

Des roulements clairs d’idées d’espaces

Hypothalamus frileux, pâle-anémique

Les hommes digressent l’ultime ivresse sainte

Où chaque seconde sale, au tic du cadran qui glace

Attaque le sang et place sur le divan psychanalytique

Pratique douteuse et sinueuse, en vrac

Don gaspillé, digne, philarmonique

Théorisant d’un grand ding

L’âme humaine, tremblante ou chevrotante

 

Cloués au bec névrotique

L’oisillon s’éjecte du nid

On a percé son oeil

On a voulu sa mort

Assassinat, encore

D’un coup d’aiguille ou d’un coup de flingue

On a voulu l’endormir

L’oiseau du temps devait être mort-né

Mais, cyclique, il est identique au prochain

Comme on va le décider

Maintenant

 

 

Soi aussi

Moi également

Je n’ai que faire de mon temps

Je le perds, en riant

A tort

Il n’y aura pas de Zoom

Puisque je suis dedans

Temporel

J’aspire à être prolongé

L’instant d’un soupir

Mais dès que je veux rester

Ce poème est un raté

 

Onicosmo – 19/03/09

 

 

 

 

 

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10 février 2009

Poèmes - [10]

Dixième second poème sur le centième article de ce blog,
Et j'hurle à nouveau. A tous mes amis imaginaires, et à tout ce qui dépasse l'imagination, celle ou ceux.
Bonne lecture.

Je vous ai joués


On teste, on justifie

Et on crie

Et toi, toi l’annonceur du mal souverain

Viens nous rejoindre

 

Viens jouer avec nous

Viens sucer nos torsions

Nos âmes

Et nos tourbillons

 

Quand tu es seul,

Tu n’as plus rien

Ni à perdre

Ni à miser

Mesure tes actes, ami

Car tu nous as conquis

 

Venus à préférer l’horreur aux joyaux

Venus à en préférer la rupture

Le sens, et le clash

Comme dans une projection instantanée

Le film de notre invécu

 

Je suis un vieil homme maintenant

Perdu dans les landes

Les terres de lianes et de coton

à faire la manche

réclamer mon avoir

du sang et des étoiles

 

Mais il me faut vous autour

De vous

De moi

Je ne vous vois pas

Où êtes-vous ?

Vous me manquez

Vous criez

Vous pleurez et riez

Aux larmes du soleil

Aux larmes du halo lumineux, lunaire

Pourquoi je justifie vos voix ?

 

Mon corps est malade

Rien de spectaculaire

Parce que vous vomissez

Des poèmes, des joies

Des peurs et des tristesses

Tentaculaires

Je vous vois enfin

Désespérés

Animés, par delà la morale et les lois

L'éclat

Les éclats

Car enfin je vous vois

Gangsters fuyards

Fille d'éclat

Va-nu-pieds désolés

 

Ce soir vous êtes rois et reines

 

Onicosmo, le 10/02/09


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2 février 2009

Poèmes - [9]

Paix à nos générations dégénérées


La lune en Juin

Déverses-y ta maladie

Rends toi bien compte

Qu’un enfant est possible

In-engendré

Mal-digéré

Imprévu

 

Le soleil d’hiver

Aspires-en la mort

Le vide

L’absence

Et dis-toi bien qu’il ne pense pas à toi

Ni à ton âme

Ni à ton Coeur

Ni à ton Corps

Tu peux crever

 

Et lorsque tu te rendras au mariage céleste

Habille-toi bien

Sélectionne bien le noir de ton étoffe

Calcule bien toutes les solutions

Car tu viendras signer

Avec la mort comme avec la vie

Un pacte

Celui de la renaissance

 

Onicosmo, le 02/02/09

 

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28 janvier 2009

Poèmes - [8]

Ce qu’il reste (toujours) à faire au poète

 

C’est parce qu’on ne produit pas

Qu’on se balance entre l’inanité et le rire du monde

Trop éssouflés d’avoir lutté

Parce qu’on oublie que notre volonté

Doit être justifiée

 

Si l’on a rien fait

Maintenant il faut faire

Maternel est le lait

Solitaire ou seul on est

Malgré tout

 

On est ce malgré

On est toujours cet espoir

Nous pouvons avoir raison

Nous pouvons détruire

La joie, la haine et l’envie

Car nous répétons nos frustrations

Nos résignations

Nos inconnues

Des milliers, voire des milliards de fois

Jusqu’à retomber encore plus bas

 

Comme lorsque l’erreur est le génie

Quand on dépasse l’habitude

 

Finitude temporelle, réservoir d’oreilles

Une passoire comme paupière

Pour les yeux, globuleux et sans éclats

 

Dans mon acte surgit l’éternel

A parfaire,

A nuancer

A écouter

A voir

Et à assimiler, profondément

 

Pour le pouvoir,

Il faut abandonner

Et Renaître

 

Sous un autre jour

Sous un autre ciel

 

Onicosmo, le 28/01/2009

 

diss

 

18 janvier 2009

Poèmes - [7]


Le torrent du clair

 

Comme dans l’arbre

Coule de la sève

Dans le corps

Baigne le sang

 

Sécheresse

Mais bouillon sanguin

Tourbillon

Du vent dans l’âme

 

A nouveau

Ca tappe, cogne, claque

Monde t’arrache le ventre

Et crache, Beat d’audace

 

Sur-réel ?

Galop d’étoffe

Des voiles de tissu

S’entrechoquent et nous cachent

 

Planqués, internes

Dans la lanterne

S’envolent milles étincelles

Brûlant la soie

 

Incendie de l’image

Du juste

De ces draps qui masquent, éternellement

Certains fantômes

l’amour de et pour nos âmes

 

Onicosmo, le 18/01/09

_mes_fantomatiques

 

 

4 janvier 2009

Poèmes - [6]

La toile

 

Au réveil,

Lent, puis soudain

Une décision rapide, poétique, enflammée

Consumons l’amour, la vie

Et surgissons du néant

 

Distraits,

Passionnés

Elancés, dans les antres subliminaux

Corporellement anéantis, prêts à renaître

 

Tels des insectes,

Tels des humains en bout de course,

Il fallait remuer,

Saluer

Dire Adieu

Et se lever

 

Parmi mille décisions

Dans le flou le plus total

Un structure salace

Perfide mais nécessaire

Agent actif

Une idée qui sait plaire

A surgit, s’est révélée construite

Et inévitable

 

Une longue, complexe et transparente toile

Tendue, sur le point de craquer

Des liens, des indices, des signes

Un tout combiné, divin, Macrocosmique

Aussi imprécis qu’une foule

Aussi dépourvu de raison

Avec un centre noir

« Tentaculaire comme un Calamar »

 

Nous l’avons touchée, celle-ci

Elle s’est ouverte

Et l’encre qui en est sortie

S’est répandue sur des feuilles virtuelles

Des messages forts et impalpables

 

Des lettres fortes qui aspirent toute attention

Et recrachent tout manque d’inspiration

 

Onicosmo, le 04/01/09

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