Poems - 17
Et voilà le plus récent. Merci aux visiteurs, bonne lecture.
Glass
J’arrive, Cassandre me l’avait dit
Prendre la route à la dérive, raidi
A l’orée bénie de la chambrée
L’intime conviction s’immisce ambrée
Jalonne les bordures grisaillantes
L’automne fait souffler la terre
Et dans ces bourrasques édifiantes
Se dressera l’avenir gris, un enfer
Le fleuve chantera son prélude
Glacant son attitude caline
Mes sentiments y prennent de l’altitude
Jusqu’au sommet froid qui m’assassine
A l’arrivée, ce sera le néant
Un grand vent frissonant, humide
Les âmes des mes amis absents
Voleront, distantes – le grand vide
Jamais l’amour n’a osé l’entreprendre
Cette montée risquée, cette ascension
Ainsi le sommet de mon coeur tendre
Sera à jamais hanté, gelant, abscons
Qu’on allume un grand feu maintenant
Onicosmo, le 19 septembre 2008