Poems-appel

Voilà, j'ai juste envie de dire ce qu'il faut, ce qui est fait ici.

Nous sommes


Nous sommes là pour foutre ton bordel,
Nous sommes là pour mettre vos jeunes filles enceintes.


Préparez les préparatifs, préparez les, elles,
Elles n'attendent plus rien d'autres, des craintes.

Debout jeunes gens, debout pour l'adieu,
Par ici grands cons suffocants, par ici j'ai dit, Par ici !
Suffit, Cesse Crie, s'expriment les coeurs, les coeurs s'expriment.
On entre dans l'air et on chante dans l'ère, Pardi !

Nous souffrons actuellement pour l'ancien,
Nous souffrons toujours pour les biens grand bien Vous fasse,
Chers grands connards assoifés, nous courons à travers le temps,
Plein de femmes, j'ai dit, et de nouvelles orgies d'enfants, Baby boomers
Grandissant, laissons à l'abandon les traditions, debout Les fous, debout.


Je lève l'enfer saisissant, et vous chers enfants, courez nus ! courez et
Cassez ces enfers, ces paradis d'opulence, on danse, et je répète plein de femmes,
Plein d'argent à balancer par les fenêtres, plein de nouveaux-nés,
C'est ce qu'il nous faut, des esprits nouveaux, c'est ce qu'il nous faut ! les autres crament.

Dépassez-les, les parents et les gens aux grands savoirs, nous travaillons, nous travaillons
Et nous perdons notre temps pour les valeurs, créons ! Créons, j'ai dit. C'est sûr, c'est certain.
Laissez les guerres tuer, laissez les pères frapper, laissez tout le monde crier, nous perdons notre temps. Laissons boire, laissons fumer, laissons boire, et surtout laissons croire en vain.

Laissons nous porter, avançons, debout, il est temps, Il est temps.
Jusqu'à la fin Et jusqu'au bout.


Qu'on cesse, annulez mes rendez-vous,
Annulez mes autres vies et envies factices,
Nous sommes là pour nous mettre enceintes,
Orgies d'enfants et d'esprits nouveaux,
C'est ce qu'il nous faut, oubliez les feintes
Les fuites et les bruits inutiles, enfin !

Nous sommes là pour vous,
Jusqu'à la fin.

Nicolas Marion, 26/04/08.