Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Silencio
Albums Photos
Newsletter
19 avril 2008

Poems - 3

Pas d'esthétique, rien. Juste, Impregnez-vous.

Renouveau mystique

J’ai joui, lundi, de ton esprit furieux
Serieusement endommagé, qui croule
Sous l’impulsion agressive de ceux
Sous l’emprise, démente, de la foule.

Tu as juré face aux esprits ambiants
L’immense peine de voir la mort
De ces parents qui crient en jouant
De tes amours factices et des liens forts.

Embarque sur les navires puissants
Sans tourner de l’œil, arrière ! Chauve !
Tu gueules sans arrêt sur l’avant.
Tue de tes espoirs infinis les nuits fauves.

Crache sur l’arrivée tardive du brave
Celui qui pleure le retard criant la fin.
Oublie ces reliques odorantes, suaves.
Oublie ces amours pastiches, leur vin.

Les femmes jouent en ta faveur, vilain
Le scandale des principes fougueux, qui
Virevoltent joyeusement sur le bien.
Vire radicalement sur la pente en vie.

Assez de ces esclaves mugissant l’herbe
Toujours plus verte que tes idées rouges ;
Celles gorgées de crânes avortés, nettoyés,
Celles prêtes à l’affront, pour ceux qui bougent.

Les simulacres vivants, toute la merde,
tout ce qui t’empêche de courrir libre,
Libéré de ces craintes violentes, alerte.
Libéré de la pulsion mortelle du « suivre ».

Vivre enfin, combat inattendu,
J’invite à la rebellion, intérieure,
Sourire pour ces nouveaux venus,
J’invite tes connaissances et tes peurs.

Temps pour la fin de la vie maudite
La fin de ces riches dans tes rêves,
Temps pour tout ce que tu rejettes, vite !
La fin de ces années sombres, une trève.

Tout ceci a perdu, sors !
Tout ceci est fini, encore.
Tout ceci pleure son sort,
Tout ceci se passe dehors.

19/04/08

william_s_burroughs

Publicité
Commentaires
Silencio
Publicité
Silencio
Archives
Publicité